Titre : ça fait mal...
Auteur : Shaya c'est à dire moi lol ^^
Genre : euh... Drame, triste, à en chialer (j'aurais prévenu ^^)
Note : Bon évidement si j'était payé pour écrire ça serait beaucoup mieux mais on a pas tout ce qu'on veut dans la vie !!
Sinon ben cette fic m'a été inspiré par la chanson "ça fait mal" de Christophe Mae et forcément pour ceux qui connaissent je ne ferais pas de résumé de tout façon c'est trop court pour en faire un...
Bonne lecture !!
"C'est aujourd'hui ! C'est aujourd'hui ton anniversaire… 30 Octobre 2023…
Comme pour exprimer la douleur, il fait froid dehors… et quand je pose mes yeux sur la fenêtre, je vois un ciel gris, parsemé de nuages menaçants… Comme pour exprimer ma peine, l'eau se met à couler mais pas seulement sur le carreau, sur mes joues aussi il pleut… des torrents de larmes…
C'est aujourd'hui ton anniversaire… mais tu n'est plus là… tu as disparu… tu m'as abandonné… tu nous as abandonné maman et moi !
Pourquoi a-t-il fallu que tu ailles contre son avis ? Pourquoi lui as-tu tenu tête ? Pourquoi ? Dis moi Papa ! Pourquoi ? Ta famille n'était-elle pas plus importante que ces foutus expéditions ?! Pourquoi est-tu parti ce jour là ?! Maman t'avais dit de ne pas y aller, elle t'avait dit de rester à la base… j'étais là, cachée… j'ai tout entendu… vous vous êtes disputés… elle ne voulait pas que tu partes… elle voulait que tu la prenne dans tes bras… elle voulait que tu lui dise des mots apaisants… des mots doux qui calmeraient ses peurs… j'ai tout vu… Ce jour là, elle était si triste… je l'ai lu sur son visage… lui qui était si radieux… souriant… ce jour là, il était crispé… comme si elle avait su que c'était la plus mauvaise idée que tu ais eu… Pourquoi Papa ? Pourquoi ?! Pourquoi n'est-tu pas resté avec nous ?! Pourquoi n'est-tu jamais revenu ?!
Il y a tellement de choses que j'aimerais te dire ! Mais tu n'est plus là… tu es resté là-bas…
Ce jour là, dans le bureau de maman, c'était la dernière fois que je te voyais… Si j'avais su ce qui allait se passer, je t'aurais attrapé le bras et t'aurais obligé à rester à la maison, avec moi, avec maman !!
Je n'ai que 15 ans et tu es mort… Je ne pourrais jamais te présenter mon premier petit ami… Tu ne serras pas là pour consoler mes premières peines de cœur… Tu ne me verras pas monter sur l'estrade pour recevoir mon diplôme… Tu ne pourras pas me conduire à l'autel… Tu ne verras pas tes petits enfants… Leurs premiers pas… Leurs premiers mots… Si tu savais comme je t'en veux !! Tu n'avais pas le droit de me laisser… D'abandonner ta famille !!!
Tu n'imagines même pas à quel point ton départ nous a bouleversé… Tu n'imagines rien du tout !!! Parce que tu es mort !! MORT !!! Papa, j'ai si mal !
Ta présence nous manque… et tu n'es pas là pour consoler maman… Si tu avais vu la peine, la douleur… la culpabilité, dans ses yeux, lorsque Ronon lui a annoncé… J'étais dehors, je n'entendais rien, mais c'était inutile car je l'ai su au moment où maman a mit sa main devant sa bouche pour étouffer son cri… Ronon s'est approché… l'a prise dans ses bras… et elle a pleuré, crié… elle s'est laissé tomber à genoux, sur le sol glacé… elle a pleuré, encore et encore… Elle avait si mal… elle se sentait coupable de t'avoir laissé partir… de ne pas avoir eu le courage de redevenir ta supérieure pendant quelques secondes et de t'ordonner de rester… oh, oui, elle se sent fautive… et plus personne ne peut la consoler… pas même moi… sa fille… Papa, je n'ai que 15 ans… je ne comprends pas encore tout à la vie… et j'ai si mal… mal de ne pas avoir pu être un élément assez important à tes yeux, pour que tu restes… mal d'entendre maman pleurer, tout les soirs… Elle a bien essayait de résister après ta disparition… elle s'est construit une carapace plus solide que tu n'en verra plus jamais… elle porte ce masque, toute la journée… lui il sourit, il joue celui qui a reprit goût à la vie, qui a oublié cette perte… mais moi… moi elle ne peut pas me duper… je sais… je sais ce qu'elle ressent… je sais qu'elle est anéantie… que plus aucun homme ne pourra l'approcher… que lorsqu'elle rira, ce ne sera que ce fichu masque… que derrière les larmes ruissèleront et inonderont son visage chaque jours un peu plus… je sais tout ça ! Et à moi… à moi, elle ne pourra jamais mentir… Car j'éprouve la même peine… celle d'avoir perdu l'unique homme de ma vie… seul le titre que l'on te donne est différent… maman, c'est un mari qu'elle a perdu… pour moi, c'est un père… mais au fond, c'est la même chose… nous avons toutes les deux perdu une partie de nous…
Si tu savais comme je t'en veux de nous avoir laisser… d'être partit sans préavis !!
Je sens la colère qui monte en moi… j'entends l'orage qui approche… ça devient dur d'écrire… mes yeux s'embrument et la rage monte chaque seconde un peu plus… mon stylo écrit tellement vite pour n'oublier aucun mots… pour t'écrire tout ce que je pense… mais la colère m'envahit sans que je puisse la contrôler… me faisant écrire si mal que j'ai du mal à lire… j'aimerais que tu saches à quel point je t'en veux… à quel point je te détestes… que tu comprenne cette haine qui me ronge… je te hais… oui, je te hais… tu es partit… tu as traversé cette porte… la dernière… tu nous as abandonné… et je te hais…!!! …"
-Je te hais !!! Cria-t-elle en chiffonnant le papier sur lequel elle venait de coucher sa détresse.
Dans un geste de rage, elle se redressa, faisant tomber sa chaise. Elle posa son bras droit sur le bord du bureau et jeta tout ses affaires sur le sol.
- Je te hais !! Tu m'entends, Papa ?!!! Je te hais !! Hurla-t-elle.
Elle se laissa tomber par terre au milieu de tous ses papiers et pleura. Ses joues étaient déjà trempées par des heures de tristesse, mais cela n'avait pas suffit à calmer sa douleur… Non, rien n'avait suffit en ce jour d'anniversaire.
- Papa… gémit-elle en regardant vers le ciel.
Deux bras l'entourèrent et la serrèrent très fort. Elle connaissait ce parfum. Elle connaissait ses mains, elle connaissait tout d'elle.
- Pourquoi, maman ? Pourquoi lui ? Demanda-t-elle.
La jeune femme l'étreignit plus fort et la berça doucement.
- Je ne sais pas ma chérie… je ne sais pas, murmura-t-elle.
- Maman… pleura la petite fille.
- Je suis là ma puce, la rassura-t-elle en caressant ses cheveux.
- … il me manque tellement…
- Je sais, répondit-elle.
Elle pleurait si fort et son chagrin était si immense que bientôt sa mère la rejoignit en versant des larmes silencieuses…
C'est aujourd'hui ton anniversaire mais personne ne soufflera tes bougies…
Voilà ! Alors ?
