Elizabeth & John
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 Funny little feeling

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Lily
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MessageSujet: Funny little feeling   Funny little feeling EmptyMer 12 Juil - 18:23

Auteur: Lily
Titre : Funny little feeling.
Genre : Romance, aventure.
Ship : SHEWEIR (mon premier * fière fière *)
Saison : Au cours de la 2.
Résumé : Histoire de réalité alternée…. (Oui encore mdr)

Dans une réalité alternée.

Son fusil était plaqué contre son épaule et il balayait la pièce avec la lumière fixé à l’arme. Il fit un pas doucement, attentif au moindre bruit autour de lui. Il savait qu’ils étaient là et qu’ils les attendaient. Au bout du couloir un bruit détonnant de tirs d’armes se fit entendre. Il sentit sa femme se rapprocher de lui et attraper la manche de sa veste entre ses doigts fins. Un nouveau tir et elle se colla contre lui, l’empêchant presque de bouger.

- John….
- Chut !
- Ne me dit pas chut, je sais que je dois me taire mais….
- Liz plus un mot.
Il posa un doigt sur ses lèvres et il l’entendit marmonner.
- Donne-moi une arme.
- Non.
- Pourquoi ? Tu crois que je peux pas me défendre….
John soupira et se penchant il défit l’arme accrochée sur sa jambe et la lui tendit. Il n’était pas pour mais savait pertinemment qu’elle lui aurait fait un esclandre s’il avait refusé.
- Merci.
- Et évite de me tirer dessus cette fois.
- C’était un acci….
Il posa sa main sur sa bouche et lui fit de gros yeux. La diplomate se tut et roula des yeux. Satisfait John se replongea dans sa concentration et continua à avancer doucement mais sûrement.

Depuis que les Wraith avaient envahit la cité il y a de cela deux jours ils vivaient comme des fugitifs essayant de récupérer le contrôle de leur cité par tous les moyens ! Pour se faire ils avaient formé des équipes et s’étaient armés jusqu’aux dents. Les scientifiques barricadés dans une pièce les guidaient grâces aux détecteurs de vies et mettaient en place des plans qui n’aboutissaient pas toujours.

- Sheppard a 100 mètres devant vous il y a trois wraith.
- Bien reçu Mckay.
John se tourna vers sa femme et commença à lui parler en langage militaire par des signes. Même si cela faisait deux jours qu’ils parcouraient ensemble la cité pour leur survie elle ne comprenait rien. La voyant froncer les sourcils il parla à voix basse.

- Reste derrière moi et ne tire que si nécessaire.
- Ok.
Il lui fit un sourire content que pour une fois elle ne discute pas ses ordres et s’élança dans le couloir prenant soin d’armer son P-90 avant d’arriver à l’intersection où se trouvait les Wraith. Se collant contre le mur John tapota deux fois sur sa radio signe pour Rodney qu’il voulait de plus amples informations.

- Deux à trois, un à gauche.
- Ne bouge pas d’ici avant que je ne te le dise. Dit-il à Liz.
John attrapa une grenade et la lança une fois dégoupillées sur le couloir de droite. L’explosion fut violente et John jeta un coup d’œil à Liz par réflexe avant de surgir à gauche et de tirer à tout va sur le troisième Wraith. Les créatures n’avaient pas fait un pli.

Pensant qu’il n’y avait plus de danger Liz suivit John dans le couloir et entendit alors un coup de feu tout comme John qui se retourna presque aussitôt. Il vit sa femme debout devant lui et derrière elle un wraith tenant une arme. Presque aussitôt il leva son fusil et tira sur celui-ci qui poussa un cri avant de rendre l’arme.

- Coriace ces bêtes là ! Soupira-t-il en regardant Liz.
La jeune femme n’avait pas bougé figée de stupéfaction ou de peur John ne savait pas trop.
- John ?
Le militaire vit le visage d’Elizabeth se contracté et brusquement elle tomba à genoux. Presque aussitôt il se précipita vers elle et l’entoura de ses deux bras la soutenant
- Lizzie ?
- J’ai mal.
Le militaire sentit sur la hanche de la jeune femme un liquide un peu épais et constata avec horreur que c’était du sang.
- Oh non. Du calme mon cœur ça va aller ne t’inquiète pas. Il ne faut pas paniquer….
- John ! C’est toi là qui panique. Grimaça-t-elle.
- Oui excuse-moi. D’accord…. Il faut…. Pansement !
Il fouilla avec frénésie dans ses poches et sortit une de ses bandes spéciales qu’ils utilisaient pour panser les blessures en mission. Il souleva le tee-shirt de sa femme alors qu’elle avait la tête appuyé sur son épaule et il posa la bande sur la blessure. Celle-ci assez vilaine saignait beaucoup, il lui faudrait voir un médecin au plus vite. Il attacha la bande bien serrée et il l’entendit gémir de douleur.

Il avait été négligent et maintenant Liz était en danger de mort. Il s’en voulait et était maintenant très en colère. Pourquoi avait-il fallut qu’elle lui désobéisse ? Non, non c’était pas sa faute mais la sienne. C’était son devoir de la protéger, mais il avait échoué. Bon sang il s’en voulait à mort !

- Pardon.
- Ca ne fais rien.
- Je parlais pas de….
- C’est pas ta faute arrête. N’y pense même pas, c’est moi qui culpabilise de ma stupidité c’est clair ?
- Mais….
- John plus tard. Emmène-moi à l’infirmerie d’accord ?
- Tu as raison.
Le militaire appuya sur sa radio.
- Mckay Lizzie est blessé, prévenez le Dr Beckett qu’on arrive.
- C’est grave ?
- J’espère que non.
- Ok, je vous guide….

John passa un bras sous son épaule et la prit par la taille pour qu’elle s’appuie sur lui. Direction l’infirmerie….
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Crazy Foxy
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MessageSujet: Re: Funny little feeling   Funny little feeling EmptyMer 12 Juil - 18:32

Une suite !
c bien comme fic, bonne idée !!
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Lily
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MessageSujet: Re: Funny little feeling   Funny little feeling EmptyMer 12 Juil - 19:50

Merci!!! Par contre pour les comm je crois que c'est dans l'autre topic!! Mais c'est gentil!

Le militaire marchait vite il voulait arriver au plus vite à l’infirmerie sachant qu’il ne serait pas rassuré tant que le Dr Beckett ne serait pas penché sur la blessure de Liz avec son habituel regard de celui qui pouvait tout soigner. Mais dans sa hâte il ne se rendit pas compte que la diplomate n’en pouvait plus.

- John, John il faut qu’on s’arrête !
- Encore un effort aller.
- Non, j’en peux plus.
Elle s’appuya un peu plus sur lui et il comprit qu’elle était à bout de force.
- Ok, on fait une petite pose.
John s’approcha du mur et l’aida à s’asseoir. Il s’accroupit face à elle et sortit une petite gourde.
- Tu veux boire un peu ?
- Non, ça ira.
- Mckay on est encore loin ?
- Plusieurs centaines de mètres.
- Je sais pas si j’y arriverais.
- Hé ! Tu vas y arriver même si je dois te porter là-bas.
- J’espérais que tu allais dire ça. Sourit-elle doucement.
John fit une légère moue mi-amusé mi-inquiet.
- Aller on se remet en route.
- Colonel Wraith droit devant ! Hurla Mckay dans sa radio.
- Combien ?
- Une dizaine !
- John ?
- Wraith ! Lança-t-il en lui prenant un bras pour l’aider à se relever.
- Beaucoup ?
- Trop !
Il voulut l’aider à se mettre debout mais elle poussa un cri de douleur en posant la main sur son tee-shirt devenu rouge sang.
- Je peux plus avancer.
- Alors je vais te porter.
- Laisse tomber John va-t-en !
- Liz !
- Sauve ta peau, va-t-en ! Cria-t-elle les larmes aux yeux.
- Non ! Je ne t’abandonnerais pas ! C’est clair ? Cria-t-il exaspéré qu’elle puisse penser à ça une seconde.
- Je vais te ralentir ! John….
- Regarde-moi bien ? ! Tu sais que je préfèrerais mourir avec toi alors arrête de dire des bêtises.
Il passa un bras derrière son dos et l’autre sous ses genoux et la souleva dans ses bras. Lizzie passa une main derrière son cou et se laissa aller sur son épaule. John sans s’attarder s’avança à vive allure sur les indications de Rodney.

- Ils ne sont plus qu’à quelques mètres de vous. Bifurquez à droite !
Le militaire acquiesça et s’exécuta.
- Bon sang ! Tempêta le scientifique.
- Quoi ?
- Ils ont changé de direction.
- Bon je vais où alors ?
- Continuez à avancer pour le moment.
John s’exécuta et entendit les grognements des Wraith qui se rapprochaient d’eux. Le militaire s’arrêta et regardant à droite et à gauche il vit une petite salle ouverte.
- Rodney ! Où mène la salle à droite ?
- La salle ? Quelle salle il n’y a pas de salle à droite !
- Je suis devant pourtant !
- C’est un couloir tout droit sans issue Sheppard !
- Et moi je vous dis que non !
Il entendit le scientifique grogner puis tapoter sur son ordinateur.
- J’ai rien pas de trace de cette salle. A moins que….
- Bon tant pis !

John s’y engouffra sans demander son opinion à Rodney et s’y enferma avec Liz. La jeune femme le visage plissé de douleur essayait de ne pas perdre connaissance malgré les battements irréguliers de son cœur qui la faisait se sentir mal. Le colonel fit le tour de la pièce en s’arrêtant devant un poteau central couvert d’inscription en langue des anciens.

- Chérie, je crois qu’on vient de trouver une nouvelle salle.
- Magnifique. Souffla-t-elle.
Elle lui fit signe de la poser contre le dit pilier central et elle en profita pour fermer un peu les yeux. John tout en lui jetant des coups d’œil inquiet commença à répertorié ses munitions. Une fois qu’il fut rassuré sur le contenu de son arme il se tourna vers Lizzie et s’accroupit face à elle.
- Ca va aller mon cœur ?
Elle ouvrit les yeux et essaya de faire un sourire pour le rassurer.
- J’ai connu pire !
- Ah bon ? Quand ça…. ?
- Notre lune de miel qui a tourné en prise d’otage.
- Qui aurait pu imaginé que les Genii….
- John ?
- Oui ?
- Comment va-t-on se sortir de là cette fois ! ?
- On trouvera un moyen. On trouve toujours un moyen.
Le militaire s’appuya sur le pilier qui s’illumina d’une belle couleur bleue clair.

- Oups !

Ils n’eurent pas le temps de réaliser ce qui leur arrivait qu’ils disparurent de la salle dans une grande lumière blanche…. Celle-ci disparut bien vite et ils posèrent tous deux leurs mains sur leurs yeux aveuglés par l’intensité de la chose.

- Oh mon dieu….

Notre réalité.

Quelques minutes plus tôt.

- Comment avez-vous découvert cette salle Rodney ? demanda Elizabeth intrigué.
- Grâce à un disfonctionnement. Elle est programmée pour s’ouvrir en cas d’intrusion comme celle que nous avons subit il y a quelques mois.
- Et à quoi elle sert ? Demanda John en regardant autour de lui.
- C’est une bonne question.
Teyla et Ronon se regardèrent surpris.
- Alors pourquoi sommes-nous ici ? Demanda Ronon.
- Au cas où. Je pense que la colonne s’active grâce au gène. Mais comme je ne sais pas ce qu’il va se passer je préfère prendre toutes les précautions possibles.
- Nous sommes prêts ! Lança Zelenka debout à côté de Beckett.
- Bon très bien. John si vous voulez bien….
- Et pourquoi c’est moi qui m’y colle ?
- Parce que ! Aller…. Le pressa-t-il.

John soupira et passant à côté d’Elizabeth il lui fit une petite moue ce qui la fit sourire. Le militaire se posta devant le pilier et se frotta les mains comme pour s’échauffer. Il fit ensuite mine de se concentrer et tandis la main vers l’artefact.

- Ne faites pas tant de simagrée ! Soupira Rodney.
John posa la main sur le pilier qui s’illumina à son tour et recula quand une intense lumière blanche les éblouis à leur tour.

Les mains devant les yeux ils attendirent que ça passe puis les rouvrirent. Ce fut Rodney le premier à constater ce qu’il c’était passé.

- Oh mon dieu….

Pour plus de compréhension je vais appeler le Sheppard de notre réalité Sheppard ou John 1 et le Shepaprd de la deuxième réalité et époux de Liz n°2. Idem pour Elizabeth. La notre 1, l’épouse de John 2.

John 2 une fois sa vue rétablie se plaça devant Lizzie toujours assise contre le pilier. Il dévisagea les visages familiers autour de lui mais posa quand même ses deux mains sur son arme. John 1, Ronon et les autres en firent de même abasourdie.
- Rodney qu’est-ce qu’il s’est passé ? Demanda Elizabeth 1 perplexe.
- Je…. J’en ai aucune idée mais on dirait Sheppard et vous !
- Super…. Vous êtes qui ? Demanda John 1 à John 2.
- Colonel John Sheppard.
- Copieur! Soupira Sheppard 1 en croisant les bras.
- John ! Souffla Lizzie 2 qui était à bout.

Le militaire se tourna vers sa femme puis regarda le Dr Beckett plus loin qui regardait les deux couples en double.

- Beckett, on a besoin de vous, Liz est blessé !
Elizabeth 1 regarda John 2 avec un air étonné. Il l’avait appelé Liz, personne sauf ses ex et ses parents ne l’appelaient comme ça.
Carson s’avança et posa un genou à terre en regardant la diplomate.
- Dr Weir….
- Carson ! J’ai jamais été aussi heureuse de vous voir.
Le médecin lui offrit un sourire et souleva le tee-shirt légèrement regardant la plaie.
- Il va me falloir une équipe médicale. Dit-il en regardant Liz 1.
- Bien sûr faites là venir.

Aussitôt dit aussitôt fait. L’équipe médicale arriva avec un brancard et ils installèrent Lizzie dessus sous l’œil attentif de John 2.

- Comment est-ce arrivé ?
- Les Wraith ont attaqué notre monde. Enfin notre réalité car je suppose que….
- Oui vous supposez bien. Lança Rodney.
- Elle va s’en sortir ? Demanda John 2 à Carson.
- Tu en doute ? Sourit sa femme malgré la douleur.
- Bien sûr que non, c’est juste histoire d’avoir l’air poli.
- Vous êtes forte, ça ira très bien. La rassura Carson.

Le médecin s’éloigna et John 2 voulut les suivre mais son autre lui l’en empêcha.

- Minute ! On a des questions à vous poser.
- Plus tard ! Je veux m’assurer que…
- On s’occupera bien d’elle. Essaya de le rassurer Liz 1.
- J’en doute pas mais je veux être là pour elle.
- Vous pourrez la voir tout à l’heure, vous avez ma parole !
- Tu veux dire ma parole ? Le taquina John 2.
- Notre parole ! Hum…
- Ok.

Ils se retrouvèrent dans une salle de débriefing tous regardant les deux John avec étonnement.
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Emma
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MessageSujet: Re: Funny little feeling   Funny little feeling EmptyJeu 13 Juil - 14:38

Lily a raison, les com ne se font pas ici.
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Lily
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MessageSujet: Re: Funny little feeling   Funny little feeling EmptySam 22 Juil - 19:00

- C’est étrange ! Lança Teyla.
- A qui le dîtes-vous ! Un c’est déjà beaucoup mais deux….
- Voyons le bon côté des choses ça aurait pu être vous Rodney ! Lança John 2 avec un sourire.
Tous préférèrent ne pas s’imaginer avec deux Mckay dans la même pièce et reportèrent leur attention sur John 2.

- D’après vous le pilier est une sorte de miroir quantique ? Demanda Elizabeth qui avait eu vent de cette affaire au SG-C.
- Je pense que oui. Et selon mes propres calcul si vous avez touché le pilier au même moment cela explique que l’autre John, et l’autre Elizabeth soit ici.
- Et comment fait-on pour les renvoyer chez eux ?
- Pas si vite. Il faut déjà que mon autre moi se remette et puis nous ne pouvons pas les renvoyer comme ça.
- Surtout que je ne sais absolument pas comment les renvoyer dans la bonne réalité.
- J’ai un peu de mal à vous suivre ! Comment il peut y avoir deux Sheppard ? Demanda Ronon.
- C’est simple ! Il existe un tas de réalité alternée à la notre. A chaque fois que nous prenons une décision une réalité se crée et diffère de la notre même par des détails infimes. Expliqua Rodney.
- C’est pour cela que votre cité est attaquée actuellement par les Wraith et pas la notre ? Demanda Teyla à John 2.
- Oui. Répondit-il vaguement.
- Et qui a-t-il d’autre de différent ? Demanda Mckay curieux.
- Je….
- Dr Weir ! L’autre Dr Weir…. Enfin l’autre vous demande à voir John. L’autre John. S’embrouilla le médecin dans la radio.
- Nous arrivons ! Le Dr Beckett vient de me prévenir qu’Elizabeth voulait vous voir.

John 2 soulagé se leva d’un bond et sortit de la salle d’un pas pressé. Les autres le suivirent de près surpris de son empressement à aller voir sa supérieure. Ils n’avaient apparemment pas encore compris les liens qui les unissaient.

Entrant dans l’infirmerie il vit Liz allongé dans un lit le teint assez pâle et visiblement endormis. Il parut soulagé et s’approchant du lit il lui prit la main. Les autres restèrent un peu à l’écart et furent rejoins par le Dr Beckett qui paraissait serein.

- Mon cœur. Murmura John 2.
- John…. Souffla Liz 2 en ouvrant les yeux.
Son époux lui fit un sourire et s’approchant d’elle il déposa un baiser sur ses lèvres. A ce moment là les bouches commencèrent à former des o et des joues se mirent à rougirent. John 1 et Liz se regardèrent visiblement surpris mais aucune gêne ne passa dans leur regard.
- Hé vous êtes ensemble ? ! S’écria Mckay dans toute sa discrétion.
- Non ! Répondit Liz 2 avec un doux sourire.
- Nous sommes mariés. Expliqua John 2.
- Ma… Mariés ? Bégaya Carson qui n’en revenait pas.
- Oui. Pourquoi ça vous étonne ?
- Assez quand même. Répliqua John 1.
- Vous ne…. Vous n’êtes pas ensemble ?
- Non. Répondit Elizabeth.
- Pourquoi ?
Liz 2 prit la main de John et lui fit une petite moue.

- C’est pas parce que tu m’as sauté dessus sans sommation que tu l’as refait partout.
- Exact. Mais je peux savoir ce que t’attends ?
John 1 sembla assez décontenancé et s’en tira par une pirouette.
- De quoi je me mêle ?
- Enfin moi je disais ça mais….
- Mon cœur s’il te plaît. Tais-toi ! Le coupa Liz 2.
- On voit tout de suite qui c’est qui dirige ! Sourit John 1 pour le mettre mal à l’aise à son tour.
- Colonel Sheppard s’il vous plaît ! Le morigéna Elizabeth.

Tous se regardèrent assez amusé de la situation. Beckett perdu dans ses réflexions regarda sa patiente fermer les yeux et il réalisa qu’elle avait besoin de repos.

- Bon tout le monde dehors. Le Dr Weir…. A besoin de repos.
Le petit groupe s’exécuta à l’exception de son époux.
- John vous aussi. Insista le Dr Carson.
- Oh non-Carson laissez le rester. Je me sens mieux quand il est là.
Le médecin se laissa attendrir et acquiesça en faisant une petite moue souriante dont il avait le secret. Il s’éloigna et John se tourna vers sa femme passant une main dans ses cheveux.
- Tu n’as pas trop mal ?
- Non ça va.
Elle se poussa un peu du lit et tapota sur le matelas lui faisant signe de la rejoindre. John ne se fit pas prier deux fois et retirant ses chaussures il monta dans le lit. Presque aussitôt Lizzie vint se blottir contre son torse et il referma ses bras autour d’elle.
- L’endroit où je me sens le mieux dans tout l’univers.
- L’infirmerie ? Sourit l’intéressé.
- Non idiot. Dans tes bras….
- Oh ! Je sais c’est ce que toutes les femmes me disent !
- John ! S’indigna Liz.
- Je plaisante. Il n’y a qu’une seule femme dans tout l’univers que j’aime tenir dans mes bras.
- Ajoute les mots Sharon Stone à ta phrase et je….
- Toi. Murmura-t-il à son oreille en embrassant sa tempe.
Lizzie se radoucit et laissa flotter un doux sourire sur son visage.
- Essaie de te reposer mon amour.
- Tu restes là hein ?
- Je compte aller nul part.

La jeune femme se blottit un peu plus contre lui et ferma les yeux. Aussi bien installé elle ne put que s’endormir très vite bercé par les sédatifs que Carson lui avait donné un peu plus tôt.

Le lendemain quand Liz ouvrit les yeux elle se retrouva dans un lit vide avec pour seul oreiller un gros tas tout blanc sentant l’eau de javel. Bien moins agréable que le doux parfum viril de son homme ça c’est sûr. Passant une main sur son visage la diplomate repoussa la couverture et entre prit de se mettre debout. Une fois assise elle grimaça en sentant sa blessure qui tirait énormément mais ce n’était qu’un détail.

- Dr Weir qu’est-ce que vous faites ? S’étonna Carson.
- Je compte m’habiller pour rejoindre mon époux.
- C’est hors de question. Vous devez rester au lit.
- C’est très gentil de vous inquiétez mais ça ira.
- Je sais à quel point vous êtes têtu mais soyez un peu raisonnable et recouchez-vous.
Lizzie s’approcha de Carson et posa ses mains sur ses épaules. Elle le fixa droit dans les yeux et déposa un baisé sur la joue du médecin qui fut très surpris.
- Merci mais non.
Elle sourit et se dirigea vers une armoire où elle savait qu’elle allait trouver des vêtements. Elle se servit puis s’habilla avant de quitter l’infirmerie à la recherche de John.

Elle se dirigea vers le mess pour commencer en saluant les gens qui lui souriaient sur son passage. Il la prenait sûrement pour leur docteur Weir, qu’elle était mais d’une autre façon. Soudain au détour d’un couloir elle vit la carrure élancée de son mari et l’interpella.

- John !
L’homme se retourna et lui fit un grand sourire.
- Elizabeth !
- John…. Attendez-vous êtes mon John ? Demanda-t-elle suspicieuse.
- Et vous êtes ma Liz ?
Elle lui sourit et s’approchant de lui elle prit son visage entre ses mains et l’embrassa fougueusement. C’est à ce moment là que John 2 apparut et les regarda s’embrasser.
- Alors ? Demanda Liz à l’homme face à elle.
- Hé !
- Désolé je ne suis pas celui que vous recherchez…. Cela dit…. Sourit-il.
- Je ne sais pas ce qu’il t’a raconté mais il n’est pas moi. Intervint John 2 jaloux de… lui-même.
- Comment veux-tu que je vous reconnaisse autrement ?
- Tu n’a qu’à regarder sa main ! Dit-il en désignant son alliance.
- Allons mon vieux ne soit pas jaloux.
- Je suis jaloux si je veux. Lizzie fais-moi plaisir et n’embrasse plus que moi !
- Promis.
- Et d’abord qu’est-ce que tu fais debout ?
- J’en avais assez d’être allongé. Mais je vais bien rassure-toi.
- Tu en es sûre ?
- Oui. Lui sourit-elle.
- Bon, si vous voulez bien m’excusez je vais aller chercher ma Liz ! Enfin le Dr Weir. Se reprit John 1.

Le militaire s’éloigna doucement et Liz lança un regard à son époux.

- Quoi ?
- Tu as dit ma Liz !
- En effet.
- Et ?
- Et quoi ?
- Tu crois que tu craque pour moi ?
- Peut être bien !
- Comment ça peut être ?
- Je ne te le dirais pas !
- Et pourquoi pas ?
- Tu pourrais jouer les entremetteuses. Je te connais Mme Sheppard.
- Aller John dis-le-moi !
- Je ne dirais rien.
Elizabeth le regarda avec une fausse petite moue énervée.

Elizabeth 1 était debout accroché à la rambarde de sa terrasse favorite. Elle y passait souvent de long moment pour être au calme et pour pouvoir réfléchir tranquillement. Le bruit de la mer, la brise tout cela la calmait et la détendait mieux que n’importe quoi. Actuellement elle n’arrêtait pas de penser à l’autre John et l’autre Liz, marié et visiblement très unie. Cela lui paraissait très étrange et d’un certain côté elle était un peu jalouse ! Pourquoi cela ne lui était pas arrivé à elle ? Pour quoi John ne lui avait pas….

- Elizabeth ?
Sa voix c’était sa voix !
- Colonel Sheppard ?
- Le seul et pas si unique que ça actuellement ! Mais je suis bien le vôtre.
- Je n’en doute pas.
- Je viens de croiser nos doubles !
- Vraiment ?
- Oui et ils sont…. Inséparable !
- C’est ce que j’ai crût comprendre.
John s’accouda à la rambarde.
- Ca vous fait pas bizarre à vous ? Demanda John.
- Et bien….. A vrai dire. Pas tellement. Enfin si….
Le militaire la regarda amusé.
- Pourquoi pas après tout !
- Oui c’est vrai.
Ils se regardèrent et sourirent. Un silence reposant s’installa entre eux chacun pensant à ce que serais sa vie avec l’autre…. Et puis pourquoi pas si c’était leur chemin….. ?

Au mess.

John Avait pris la main de sa femme et ils se dirigeaient vers le mess pour manger quelque chose. Une fois leur plateau en main ils se dirigèrent vers leurs tables habituelles qui se trouvait être aussi celle de toute l’équipe. Rodney, Teyla et Ronon étaient d’ailleurs assis là à prendre leur petit déjeuner.

- On peut s’asseoir ?
- Bien sûr. Les invita Teyla.
Ils prirent placent à la table et commencèrent déjeuner tout en suivant la conversation de leurs trois amis. Ils ne disaient rien mais écoutaient attentivement ce qui attira l’attention du reste de l’équipe. Les voir jouer au petit couple était vraiment amusant !

Tandis que John avait coupé une orange et lui en avait donné la moitié Liz avait ouvert une compote dans laquelle le militaire piocha en volant la petite cuillère dans la main de sa femme. La diplomate pendant ce temps buvait dans son verre et grignotait ses céréales au passage. Et cela le plus naturellement du monde.

- Vous êtes mariés depuis longtemps ? Demanda Teyla amusé.
- A peine un an.
- Déjà un an ? Demanda John surpris.
- Oui. J’ai l’impression que c’était hier moi aussi.
- Et comment…. Enfin vous êtes deux dirigeants de la cité ça n’a pas posé problème ?
- John et moi avons établi une sorte d’accord. On ne mélange pas amour et boulot. Quand je prends une décision même si elle ne lui plaît pas ça reste dans le cadre du travail !
- Oh ! Pas de dispute boulot en rentrant le soir c’est ça ?
- Voilà.
- C’est pas un mauvais système. Acquiesça Ronon.
- Pour le moment ça marche plutôt bien.
Les deux amoureux se sourirent et s’embrasèrent tendrement sous l’œil amusé de leurs trois compères.

Carson arriva à son tour dans le mess et se dirigea vers Elizabeth une boite de médicament à la main.

- Ah vous voilà !
- Vous me cherchiez Carson ?
- Oui ! Enfin si vous êtes ma benne patiente !
- C’est moi.
- Vous êtes partie si vite, que j’ai pas eu le temps de vous donner ça ! Ce sont des antibiotiques contre une éventuelle infection.
- C’est gentil merci.
- Si vous voulez mon avis un quelconque risque d’infection n’est pas le plus inquiétant ! Vous n’avez jamais entendu parler d’entropie en cascade ?

Tous se regardèrent signifiant que non.

Un peu plus tard en salle de réunion. Caldwell regardait les doubles avec un œil très suspicieux. Il n’aimait pas mais alors pas du tout l’idée qu’il y ait deux Sheppard et deux Weir et que deux d’entre eux soit mariés….

- Dr Beckett avez-vous vérifié l’identité de ces deux là ?
- Comment vous pouvez douter ? Ils ne se ressemblent pas assez ?
- Physiquement mais moralement ?
- Que voulez-vous insinuer ? Demanda Liz 2.
- Que vous n’êtes peut être pas ce que vous prétendez être ! Vous dîtes que dans votre monde les Wraith ont envahi la planète, qui nous dit que c’est la vérité ?
- Rien. Vous n’avez que notre parole. Répondit calmement Liz.
- Et que vaut votre parole ?
- Est-ce que vous êtes en train de la traiter de menteuse ? S’emporta son époux en tapant du poing sur la table et en se levant brusquement.
- Je n’ai pas confiance c’est tout.
- On se calme. Colonel Caldwell il n’y a aucune preuve que ce qu’ils affirment ne soit pas la réalité. Et pour être franche ils m’ont l’air parfaitement bien moralement parlant.
Le militaire regarda Elizabeth 1 et se recala dans son fauteuil l’œil mauvais.
- Le seul problème actuel c’est celui de l’entropie en cascade. Il ne peut y avoir qu’une Weir et un Sheppard dans la même réalité.
- Que va-t-il nous arriver ? Demanda Liz 2.
- Et bien….
Rodney afficha un air navré. John 2 se pencha un peu sur la table et posa sa main sur celle de Liz entrelaçant ses doigts avec les siens.
- Nous allons mourir ? Demanda-t-il.
- Oui.
- Nous ferons en sorte que ça n’arrive pas. Essaya de les rassurer Liz 1.
- Le seul problème c’est que pour le moment je n’ai aucune idée de la façon dont je vais retrouver votre monde. Se lamenta Mckay.
- Rodney ne vous en faites pas. Nous savons que vous ferez de votre mieux.
- Oui vous avez juste notre vie entre les mains ! Lança John 2 avec un grand sourire.
- Chéri lui mettre la pression ne sert à rien.
- Je sais mais j’avais juste envie de le dire !
- Bon. Il n’y a pas de temps à perdre, allez au boulot !
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MessageSujet: Re: Funny little feeling   Funny little feeling EmptySam 22 Juil - 19:02

Rodney se leva suivit de près par une équipe de scientifique. Le reste de l’équipe se dispersa et Liz 2 se dirigea vers Liz 1.

- Je peux te parler un instant ? Demanda Liz 2.
- Bien sûr. On va dans mon…. Notre bureau ? Sourit-elle.
- Je te suis.
Les deux femmes se dirigèrent vers le bureau de Liz et s’y installèrent l’une en face de l’autre.
- J’espère que tu ne m’en veux pas, j’étais curieuse de discuter avec toi.
- Pas du tout au contraire. Moi aussi j’en avais envie. Avoua Liz1.
- C’est bizarre. Un peu comme si j’étais face à un miroir.
- Je ressens la même chose.
- Comment va ta blessure ?
- Douloureusement. Mais que ça reste entre toi et moi !
- Pas un mot promis. Sourit Elizabeth 1.
- C’est gentil.
Liz 2 regarda autour d’elle et aperçut la photo de Simon sur le bureau. Prenant le cadre entre ses doigts elle eût un sourire amusé.
- Mon dieu, je crois que j’ai brûlé cette photo depuis longtemps moi.
- C’est vrai ?
- Oui !
- J’aurais du faire pareil mais je n’en ai pas eu le courage.
- Si j’étais toi je la déchirerais en morceau et je la jetterais dans l’océan. C’est la seule place qu’il mérite.
- Tu as l’air d’avoir beaucoup de rancune pour lui. Remarqua Liz 1.
- Tu n’en as pas toi ? Après qu’il t’ais quitté de cette façon ?
- Si bien sûr. Mais toi tu as John.
- Oh oui John. Mais c’est presque un miracle nous deux!
- Comment ça ?
- On a faillit ne pas être ensemble.
- Pour quelle raison ?
- La même que celle qui fait que John et toi n’êtes pas encore ensemble ! La peur…. Le doute.
- Oh non-John et moi…. Non.
- Liz pitié. Regarde-toi. A chaque fois que quelqu’un dit son nom tu te sens poussé des ailes. Et cette petite flamme dans tes yeux. Son sourire, son regard…. Ses mains quand il te touche.
Elizabeth ne put réprimer un frisson en imaginant les mains douces et chaudes de John sur son corps.
- Tu l’aimes ? Demanda Liz 2.
- Je…..
- Je suis toi tu peux me le dire. De toute façon je le vois bien. Dis le, tu verras ça va te faire du bien…..
- Je…. Liz 1 Sourit. Je crois que je l’ai….
La porte s’ouvrit alors et John 2 apparut.
- Lizzie !
- Mais c’est pas vrai, jamais quand il faut cet homme !
- Je te demande pardon ?
- Tu tombe jamais à pic tu sais.
- Je dérange ?
- Non vous ne dérangez pas John.
- Je peux vous emprunter mon enquiquineuse mais ô combien charmante femme ?
- Maintenant ?
- Sur ordre de Mckay.
- Bon alors j’arrive. Liz c’est que partie remise….
La diplomate fit un sourire à son double et se laissa tomber dans son siège alors que le couple s’éloignait.

John 2 curieux posa un bras autour de la taille de sa femme et l’interrogea du regard.

- De quoi vous parliez ?
- Quelques petites choses. De toi entre autre.
- En bien j’espère ?
- Pour une fois oui.
- Comment ça pour une fois ?
Liz passa à son tour un bras autour de la taille de son époux et lui sourit.
- Je plaisante. Tu sais bien que tu es ma seule raison de vivre John Sheppard.
- Et toi la mienne.
Ils se sourirent et Lizzie déposa un baiser derrière son oreille, l’endroit qui faisait frissonner John comme jamais.

- Mme Sheppard ! Est-ce que vous essayiez de me faire perdre tout contrôle ?
- J’aimerais bien voir ça !
John regarda Liz avec un air étonné. Elle affichait ce petit regard coquin qui voulait en dire long.
- Lizzie…. La réprimanda-t-il avec un petit air sévère.
- Colonel Sheppard….
- Ne me regarde pas de cette façon.
- Pourquoi ?
- Parce que sinon tu sais très bien comment ça va finir.
- Non comment dis-moi ?

Le militaire attrapa la main de sa compagne et entra dans la première salle vide venu. Celle-ci se trouvait être un laboratoire plongé dans l’obscurité et qui n’était pas utilisé. Prenant soin de fermer la porte à clef avec un code de sécurité il se tourna vers sa femme qui fondit sur lui et captura ses lèvres avec passion.

- Liz…. Tu sais que Mckay nous attend ?
- On lui dira qu’on s’est perdu en chemin !
John pouffa alors qu’elle passait ses mains sous sa veste et la faisait tomber à terre. Sans cesser de l’embrasser John fit de long trajet avec ses mains dans son dos jusqu’à ses hanches puis en remontant frôla doucement ses seins, et s’attarda la faisant frissonner.
- Tu me rends folle ! Lui susurra-t-elle en lui mordillant l’oreille.
- Dans ce cas on est deux.
Leurs mains caressaient frénétiquement le corps de l’autre, laissant sur leur passage milles sensations plus exquises les une que les autres. John colla son corps contre celui de Liz et la poussa tout doucement vers le bureau au fond de la salle. D’une pression sur sa taille il l’aida à monter sur le bureau et repoussa tout ce qui pourraient les gêner sur celui-ci. Liz eût un petit rire amusé et ils reprirent leurs caresses faisant peu à peu tomber leurs vêtements sur le sol. Une fois dévêtit et libre de toute barrière ils s’unirent pour la plus exquise des danses s’aimant avec toute la passion et l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Etouffant leurs gémissements par de longs baisers ils s’écroulèrent bientôt tous deux ivres de plaisir et d’extase. John resta un moment la tête posée sur la poitrine de sa femme à écouter son cœur battre à une allure folle. Liz avait passé une main dans ses cheveux et caressait sa nuque avec douceur.

- Je t’aime. Lui sourit-elle.
- Et je t’aime encore plus.

Le militaire se releva et fit descendre sa main sur son ventre contournant le pansement de sa blessure récente. Lizzie frissonna de nouveau et lui tendit une main pour qu’il l’aide à se redresser. John l’aida avec plaisir et une fois qu’elle fût assise il passa ses bras autour d’elle et la pressa contre son torse. Il déposa ses lèvres sur les siennes et l’embrassa longuement.

- Je crois qu’on devrait y aller maintenant.
- Je crois aussi.

Ils ramassèrent leurs vêtements et s’habillèrent presque aussi vite qu’ils s’étaient dévêtu un peu plus tôt. Ouvrant la porte ils sortirent main dans la main et Liz passa une main dans ses cheveux avec un petit sourire sur le visage. Ils marchèrent calmement jusqu’au laboratoire où Rodney criait après tous le monde et surtout après eux, il était exaspéré du temps qu’ils mettaient pour revenir.

- Ah vous voilà enfin ! S’écria Mckay.
- Oui nous voilà.
- Vous étiez passé où ?
John et Liz 2 se regardèrent et sourirent avant de lancer en même temps :
- On s’étaient perdu.
- Perdu ? !
Un éclair passa devant les yeux de Rodney qui aperçut leurs petits regards pleins de satisfactions et il fit une moue.
- Bon, mettons-nous au travail.
- Pourquoi vous aviez besoin de moi ? Demanda Liz.

Rodney désigna la colonne qui était illuminé et lui fit signe d’approcher.

- Est-ce que vous pouvez refaire exactement ce que vous avez fait quand vous êtes arrivés ici ?
- Très bien.
Liz tendit les bras à John qui la souleva dans ses bras. Ils firent quelques pas et John posa Liz contre la colonne. La diplomate posa sa tête en arrière comme la première fois et ensuite John avança sa main vers le pilier et la posa dessus.
- C’est tout ?
- Oui vous vous attendiez à quoi ? Un remake de terminator ?
- Et bien…. Quelque chose dans ce goût là oui. Avoua Rodney.
- Mais en quoi ça peut vous aider de savoir comment on était ?
- Je me suis dit que les inscriptions étaient peut être des sortes de coordonnées. Je pense aussi que le fait que vous ayez touché, vous et l’autre John le pilier en même temps pourrait avoir un rapport.
- Mais ce ne sont que des suppositions ? Demanda Liz 2.
- Pour le moment…. Oui.
- Est-ce que vous avez encore besoin de nous ?
- Pas pour le moment non.
- Bon alors on va manger un morceau, je meurs de faim ! Lança Elizabeth.
- Ok.

Le couple sortit du laboratoire laissant là les scientifiques échanger des théories différentes et plus farfelues les une que les autres. Ils savaient que le temps pressait mais la tâche était à la hauteur de leurs talents respectifs. Pour eux rien n’était impossible. A part peut être rendre Rodney Mckay aimable mais ça c’était une toute autre histoire !

Assis tous les deux à une table au mess, John regarda Liz dévorer un yogourt tout en chipotant des fruits locaux.

- Dis donc quel appétit !
- Je meurs de faim. Mais ça à peut être un rapport avec le fait que tu m’ais littéralement épuisé tout à l’heure. Sourit-elle.
- Je pourrais en dire de même. Sauf que je ne me venge pas sur la nourriture !
- Et bien mon cher époux tu as tort.
Elle mordit dans un fruit et lui tendit la moitié. Avec un sourire il mordit dedans et lui jeta un long regard langoureux.
- Tu es insatiable ! Murmura-t-elle.
- Surtout quand il s’agit de toi.
Ils se sourirent et s’apprêtèrent à se lever pour s’éclipser quand Teyla et Ronon vinrent s’incruster avec eux.
- On ne dérange pas ?
- Non pas du tout. Sourit Liz.
- Je croyais que vous étiez avec le Dr Mckay ?
- Comment vous savez que c’est bien nous et pas les autres John et Liz ? Demanda John 2 amusé.
- Parce que les autres Sheppard et Weir ne se font pas de pied sous la table. Expliqua Ronon.
- Ca ne saurait tarder !
Teyla et Ronon se regardèrent surpris.
- Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
- Ca se voit, il y a un petit truc entre eux !
- Pas faux ! Lança Ronon.

John se leva son plateau à la main.

- D’ailleurs si vous voulez mon avis on ferait bien de les bousculer un peu ces….
John 2 s’arrêta laissant tomber son plateau qui toucha le sol dans un fracas. Se penchant légèrement il s’effondra brusquement sur le sol secoué de terribles convulsions dû à l’entropie en cascade. Elizabeth se leva d’un bond et se jeta près de John lui maintenant la tête pour qu’il ne se blesse pas.
- Appelez le docteur Beckett vite ! Hurla-t-elle.
Presque aussitôt Ronon se leva et partit en courant vers le poste de communication le plus près.

Liz penché sur son mari essaya de le calmer pendant que les convulsions secouaient son corps.

- Tiens bon mon amour. C’est bientôt fini, courage.
Au bout de quelques minutes la crise passa et le militaire secoué resta à terre.
- John, John tu m’entends ?
- Oui...
- Ca va?
- J’ai connu mieux. Avoua-t-il.
La pointe d’humour dans sa voix rassura Liz qui se blottit contre lui. Elle avait eût si peur….

Beckett suivit d’un infirmier entra dans le mess et se dirigea vers le couple. Teyla derrière eux lui fit un petit signe comme quoi ce n’était pas très grave. Le médecin se pencha sur John et posa une main sur son cou pour prendre son pouls.

- Comment vous sentez-vous ?
- Nauséeux.
- C’était une crise d’entropie ?
- J’en ai l’impression. Acquiesça Liz.
- Combien de temps a-t-elle durée ?
- Une minute peut être deux.
- Notez l’heure et la durée de la crise ! Dit-il à son infirmier.
- Bien docteur.
- Vous pouvez marcher ?
- Et bien, je crois que oui.

Liz et Carson aidèrent John à se mettre debout. Ce dernier avait un peu la tête qui tournait et soutenu par ses amis il fut conduit à l’infirmerie pour des examens de routine. Il fallait vérifier son était général pour déterminée l’intensité de la crise et le temps qu’il leur restait….

Liz 2 tournait en rond dans la salle d’attente quand John1 et Liz 1 firent leur apparition.

- On a appris, comment va-t-il ?
- Le docteur est en train de l’examiner. Mais c’est long je trouve. Expliqua Elizabeth 1.
- Je suis sûr que ça va aller. Rodney et les autres travaillent très ardemment sur la machine.
- Je sais, il fait de son mieux. Mais j’ai eu tellement peur que j’en ai encore mal au ventre.
- Allons asseyez-vous et détendez-vous. Proposa John 1.
- Il a raison je te trouve très pâle. S’inquiéta Elizabeth 1.
La diplomate acquiesça et partit s’asseoir sur une chaise. Presque aussitôt John 2 et Beckett sortirent de la salle et Liz se releva aussitôt.

- Alors ?
- Je suis en pleine forme ! N’est-ce pas docteur ?
- Oui, sa tension est un peu élevée mais rien de grave.
- Quel soulagement ! Contente que vous alliez bien. Sourit Elizabeth 1.
- Moi aussi. Ca m’aurait embêté qu’il m’arrive quelque chose. Lança John 1.
- Oui surtout que j’ai encore beaucoup de choses à t’apprendre mon vieux.
- Pas plus vieux que toi, vieux !
- Je…. Je ne me sens pas très bien moi aussi. Lança Liz 2.
Tous se tournèrent vers elle.
- Tu es très pâle mon cœur….
- Je…. Je….

Tournant les talons elle courut jusqu’au toilette pour femme et s’y enferma.
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MessageSujet: Re: Funny little feeling   Funny little feeling EmptyMar 25 Juil - 12:13

- Qu’est-ce qu’elle a ? Demanda Ronon.
- Le choc sûrement elle a été très secouée par ce qui vous est arrivé. Je vais aller la voir.

Elizabeth 1 se dirigea dans la même direction que son autre elle, et entra dans les toilettes à son tour. Se faisant discrète elle entendit son double vomir et toqua à la porte pour savoir si ça allait.

- Liz ? Tout va bien ?
- Oui…. Oui merci.
Elle l’entendit reprendre sa respiration et la chasse d’eau puis Liz parut très pâle.
- Ca va mieux ?
Elle se dirigea vers les lavabos et fit couler l’eau se rinçant la bouche et s’humidifiant le visage.
- Qu’est-ce qui m’arrive ?
- Le stress peut être.
- Je suis tout le temps stressé mais ça ne m’a jamais rendu malade de cette façon. Quoi que…. C’est pas vraiment la première fois que ça m’arrive.
- Pas la première fois ?
- Quelques…. Semaines. En faites, je pensais que j’avais attrapé un virus après une expédition mais…..
- C’est pas un virus…..
- Alors quoi ?
Elizabeth 1 sourit.
- Tu ne pourrais pas être…. Enceinte des fois ?
- Non non non et non. Ca c’est impossible.
- Pourquoi pas ?
- John et moi on fait toujours très attention.
Liz haussa un sourcil.
- Presque toujours attention. Se reprit-elle. Oh ! C’est pas vrai…. Réalisa-t-elle. Qu’est-ce que je vais faire ?
- Aller voir Carson pour commencer.
- John va faire une syncope.

Quelques minutes plus tard les deux femmes sortirent des toilettes. Le petit groupe était toujours là inquiet.

- Lizzie ça va mon ange ?
- Oui ça va. Je suis soulagée de voir que tu vas bien.
- Je peux en dire de même. Sourit John 2 en la prenant dans ses bras.
- J’aimerais tout de même vous examiner aussi. Lança Carson.
- Bien sûr Carson.
- Nous allons voir où en est Mckay, vous nous tenez au courant ? Demanda John 1.
- Evidemment. Vous me suivez Docteur Weir ? Lança Carson.
- Oui j’arrive. Toi va te reposer je te rejoins dès que j’ai fini ok ?
- Tu ne veux pas que je reste ? S’étonna son époux.
- C’est pas utile. Va te reposer, c’est un ordre.
- Bien chef.
Il déposa un baisé sur son front et s’éloigna avec le reste de l’équipe.

Une heure plus tard.

Liz 2 était assise sur la table d’examen. Elle venait de finir de se rhabiller et attendait les résultats d’analyses avec une grande anxiété. Elle ne savait pas si au moment où il lui confirmerait ou affirmerait ses doutes elle allait sauter de joie où se mettre à pleurer. Un bébé s’était une chose merveilleuse mais dans ce contexte, cet univers….
Et puis elle en avait discuté avec John et ils avaient décidé d’attendre pour ça.

Les pas du Dr Beckett résonnant dans la salle la tira de ses réflexions et levant la tête elle crispa les mains sur le rebord de la table matelassé.

- Dr ?
Carson tenait une feuille à la main mais son visage était grave presque solennel. Oh oh, c’était pas bon. Soudain son visage se détendit et un immense sourire vint adoucir le visage du médecin.
- J’aurais jamais crût avoir la joie de vous annoncer ça mais…. Toutes mes félicitations Elizabeth, vous êtes enceinte !
- Oh mon dieu ! Vous êtes sûr ?
- Certain.
Liz plaqua sa main devant sa bouche et des larmes perlèrent aux coins de ses yeux. Presque aussitôt Carson posa une main sur son épaule inquiet.
- Dr Weir ? Ca ne vas pas ?
Elle secoua la tête et leva les yeux sur Carson.
- Si, si ça va. Je vais…. Je vais avoir un bébé. Sourit-elle entre ses larmes.
Beckett soupira de soulagement. Un moment il avait crût que la nouvelle ne lui faisait pas plaisir.
- Oui, un bébé. Confirma-t-il.

Liz 2 se leva d’un bond et prit le médecin dans ses bras.

- Merci, merci Carson.
- Je vous en prie, c’est vous qui avez tout fait je ne suis que le porteur de la nouvelle.
- Mince ! Il faut que je le dise à John !
- Il est en salle de débriefing, Mckay leur fait un topo sur ces dernières découvertes.
- Je file alors !
- Très bien. Mais allez-y doucement il faut vous ménager maintenant ! Sourit-il.
- Promis !

Elizabeth 2 partit en courant et traversa les couloirs aussi vite qu’elle pouvait. D’un coup tous ses doutes s’étaient envolés brusquement. Elle n’avait qu’une hâte annoncée la bonne nouvelle au futur papa. Elle était sûre qu’il serait fou de joie !

Salle de briefing.

- Les anciens n’avaient pas achevé la mise au point de l’appareil. Il n’en on pas eu le temps et ont manqués d’énergie pour intégré une mémoire substantielle à l’engin. En conclusion..... Il n’existe aucun moyen de vous ramener chez vous. Je suis désolé. Acheva calmement Rodney.
- Ce qui signifie que nous sommes coincés ici. Et que nous allons mourir ? Demanda John 2.
Rodney baissa la tête et un silence de mort s’installa dans la pièce chacun ne sachant quoi dire. Mais il n’y avait rien à dire à ça….
- Combien de temps il nous reste ? Demanda John 2.
- Des semaines ou des jours….

La porte de la salle s’ouvrit brusquement et Liz 2 apparut des larmes coulant sur ses joues.

- John ! Cria-t-elle essoufflé.
Le concerné se leva précipitamment regardant sa femme inquiet.
- Qu’est-ce qui se passe ?
- John c’est merveilleux j’arrive pas à y croire !
- Quoi ? De quoi tu parles ?
Liz lui sauta à cou.
- On va avoir un bébé mon amour !

La diplomate serra fort son époux dans ses bras. John interdit eût du mal à réagir à la nouvelle. Le silence régna dans la salle personne n’osa les féliciter, c’était la pire chose pouvant arriver. Ils allaient mourir et ce bébé ne verrait jamais le jour….

- Tu n’es pas heureux ? Demanda Liz 2 en regardant son époux qui en avait les larmes aux yeux.
- Lizzie…. Vient il faut qu’on parle. Dit-il calmement.
Il prit sa femme par la main et sortit de la salle aux vitres transparentes. De loin le groupe regarda la scène ne les entendant pas mais voyant ce qu’il se passait. John avait posé ses mains sur les épaules de sa femme.

- John qu’est-ce qui se passe ?
- Il y a…. Un petit problème.
- C’est à dire ?
Elle lut la détresse de John dans son regard.
- Mckay….. Mckay a dit qu’il n’existait aucun moyen de nous ramener chez nous.
- Mais qu’est-ce qu’on va faire alors…..
Liz réalisa et plaqua une main devant ses lèvres.
- Non…. John non.
Le militaire passa une main sur ses épaules et essaya de la rassurer lui-même n’arrivant pas tellement à réaliser la chose.
- Ca va aller ma chérie, on est tous les deux ensemble. Je te laisserais pas ça va aller….
- Tous les trois John….. Trois. Dit-elle les larmes pleins les yeux.
- Je suis tellement désolé, tout ça c’est ma faute, je te demande pardon mon amour.

Elizabeth recula de plusieurs pas et n’osant regarder John dans les yeux elle partit en courant. Son mari ne put que la regarder partir sans pouvoir bouger. Pour lui aussi le choc était énorme. Il s’en voulait tellement, tout ça c’était sa faute il en était convaincu. Il allait être responsable de la mort de sa femme et de son enfant. Rien qu’à cette pensée il sentit son cœur se serrer dans sa poitrine à un tel point qu’il en eût mal. Faisant quelques pas il posa les deux mains sur la rambarde et il sentit ses genoux le lâcher. Son front se posa sur le rondin métallique et il pinça ses lèvres pour ne pas hurler….

De l’autre côté de la vitre un silence de mort régnait toujours dans la salle. Ils avaient tout vu et étaient là impuissants ne sachant que dire ou que faire. Brusquement John 1 brisa le silence.

- On peut pas laisser faire ça ! Il faut trouver une solution.
- Inutile de me regarder, pour réparer cette machine ça prendrait des mois, des années.
- Il n’y a pas un autre moyen ? Demanda Liz.
- Si vous avez des idées je suis tout ouïe ! Répondit Rodney agacée.
- Ils vont avoir un bébé. On ne peut pas les laisser mourir. Argumenta Teyla à son tour.
- Je sais, j’arrête pas d’y penser ! Mais c’est la nature il ne peut y avoir qu’un John et qu’une Liz dans cette réalité point !
- C’est injuste.
- Je suis d’accord. Je ne préfère même pas savoir ce que Elizabeth ressent.
- Moi je sais. Répondit Liz 1. Elle ressent ce qu’une mère peut ressentir quand elle sait qu’elle va perdre son enfant et son époux.

La diplomate se leva et sortit de la salle.

- Moi aussi j’ai besoin de prendre l’air. Lança John en sortant à son tour.

Liz 2 était assise sur sa terrasse favorite. Ses genoux ramenés contre elle, elle laissait les embruns de la mer sécher les larmes affluent sans cesse sur son visage. Le plus beau jour de sa vie venait de se transformer en un véritable cauchemar. Elle sentait au creux de son ventre comme un vide gigantesque se former. Un trou béant dans lequel son enfant sombrerait pour toujours. Quelle mère indigne elle faisait ne pouvant même pas donner la vie son enfant. Il était venu d’une union d’amour et aurait eût une si belle vie entourée d’un tel amour…. Au lieu de ça il était condamné à cause d’elle ! Son bébé n’existant pas n’était pas menacé en tant que tel dans cette réalité mais étant dépendant d’elle il mourrait à sa suite.

Elle allait tuer son enfant.

Son visage se crispa d’avantage et de nouveaux sanglots la secouèrent….

- Liz !
La voix d’Elizabeth 1 lui fit relever la tête et elle essuya rapidement ses larmes.
- Je ne t’avais pas entendu entrer.
Son double s’approcha d’elle et s’accroupit à sa hauteur.
- Nous allons trouver une solution je t’en fais la promesse.
- Lizzie ne me fait pas de promesse que tu ne pourras pas tenir.
- Pourquoi pas ?
- Parce que je sais aussi bien que toi que quand Rodney renonce c’est que vraiment….
- Il a pas renoncé. On manque juste de temps.
- J’aimerais avoir le temps qui me manque. Au moins pour donner le temps à notre enfant de pouvoir survivre seul. Je ne veux pas le….
- Ce n’est pas ta faute.
- Je vais tuer l’enfant de John et le mien.
- Non ! Tu n’es pas responsable.
- John ne pourra jamais me le pardonner, je voulais tant lui donner cet enfant. Il aurait été un père fantastique je le sais.
- John n’a pas à t’en vouloir. D’ailleurs à l’heure qu’il est lui même doit s’en vouloir à mort.
- Ce n’est pas sa faute.
- Ni la tienne. Je t’en prie Liz garde courage.
La diplomate eût un léger acquiescement. Liz 1 prit place à côté d’elle et posa une main sur les siennes.

John 2 était assis sur le lit double dans les quartiers des invités. Courbé en deux les coudes sur les genoux il fixait le sol sans bouger. Dans sa tête des milliers de questions se bousculaient inlassablement. Pourquoi cela avait-il dû arriver ? Même s’il avait dit à Liz qu’il serrait mieux d’attendre un peu au fond de lui-même il avait toujours rêvé du moment où il deviendrait papa. Il se voyait déjà berçant, lisant à son enfant plein d’histoires. Et maintenant que ce rêve était si proche le destin lui arrachait cette chance de la plus horrible des façons….

Et pire il se voyait responsable de ce drame. S’il n’était pas entré dans cette fichue salle et s’il n’avait pas touché le pilier…..

Il fut tirer de ses pensées par deux coups à la porte. Il ne se leva pas, il ne voulait voir personne. Et puis il se doutait bien que ce n’était pas Lizzie sinon elle n’aurait pas frappé. Finalement la porte s’ouvrit et il entendit des bruits de pas puis la porte qui se referme.

- Salut !
Il leva la tête faisant face à John 1.
- Salut vieux.
- Je te demande pas comment ça va.
- Comme si j’étais un meurtrier en puissance !
- Quoi ?
- Tu m’excuseras j’ai pas envie d’en discuter.
- Tu te sens responsable ?
- Ne me dis pas que ce n’est pas vrai blabla.
- Oh j’en avais pas l’intention. C’est vrai que t’es responsable.
- Merci je me sens bien mieux maintenant !
- Je n’avais pas l’intention de te remonter le moral. Allons bouge-toi un peu, c’est pas mon genre de rester passif à me lamenter sur mon sort.
- Attends un peu de savoir que ta femme et ton enfant vont mourir, je t’assure ça à de quoi calmer ton enthousiasme.
- On va bien finir par trouver une solution ! On trouve toujours une solution….
John 2 resta silencieux.
- Comment pourra-t-elle me pardonner ça ? Je ne suis qu’un imbécile.
- Tu n’es pas fautif, c’est le destin c’est tout.
- J’ai toujours rêvé de ce moment. Etre papa c’est…. C’était mon but. Je me suis toujours dit que c’est la seule chose de bien que je pourrais faire dans ma vie. Mais je me suis trompé, même ça je n’ai pas su le faire correctement.
- Je sais. Mais on va trouver….
- Tu sais bien que non. Arrête de vouloir te rassurer à tout prix. La vie est cruelle tu le sais mieux que personne….

Carson se promenait dans les couloirs à la recherche de Liz 2. Il voulait prendre de ses nouvelles et savoir comment John avait réagit ! Malheureusement personne ne l’avait mis au courant et quand il croisa Mckay il ne put s’empêcher de le taquiner sur son visage clos et mystérieux.

- Alors mon vieux, vous en faites une tête quelqu’un est mort ? !
Le scientifique le dévisagea sévèrement et Carson en eut des frissons.
- Quoi ? C’est la bonne nouvelle qui vous met dans cet état ! ?
- Bonne nouvelle laquelle ?
- Elizabeth, enfin pas la notre l’autre va avoir un enfant !
- Et ça vous réjouit ?
- C’est une bonne chose !
- Elle n’aura jamais cet enfant !
- Pourquoi pas ?
- Vous n’êtes dont pas au courant ?
- Au courant de quoi ?
- La machine ne peut pas être réparée. John et Elizabeth sont coincés ici.
- Doux jésus. Mais il n’existe pas un moyen ?
- Vous croyez que s’il en existait un, je serais là planté devant vous ?
- Mais si on ne fait rien, l’enfant mourra en même temps qu’Elizabeth.
- Je sais, je sais ! S’emporta Rodney. Et j’en suis désolé mais je ne suis pas superman, j’ai fais mon possible ! Hurla-t-il.
- Rodney…. J’en doute pas une seconde.
- Et bien moi si ! Parce que je suis un incapable trois personnes vont mourir !
- Vous n’êtes pas responsable !
- Alors pourquoi je m’en veux tellement ?

Le scientifique ne laissa pas le temps au médecin de répondre et continua son chemin en direction du laboratoire. Il avait besoin d’être un peu seul pour avoir la paix.
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MessageSujet: Re: Funny little feeling   Funny little feeling EmptyMar 25 Juil - 19:29

Le soir même.

Avec cette histoire personne n’arrivait à fermer l’œil et encore moins Elizabeth 1. En voyant le chagrin et la douleur de l’autre Elizabeth elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une immense empathie. Il aurait s’agit de son propre enfant qu’elle n’aurait pas ressentit autre chose. Liz c’était elle, elle comprenait et vivait son drame mieux que quiconque.

Submergé par l’émotion elle ne put s’empêcher de laisser couler quelques larmes. L’idée de se voir mourir avec son enfant lui était insupportable.
- Elizabeth, il faut que je….

John qui venait d’entrer s’arrêta tout de suite. Malgré la nuit il venait de voir son visage mouillé de larmes briller dans la lune.

- Colonel Sheppard ! Qu’est-ce qui se passe ?
- Vous pleurez ? S’étonna-t-il.
- Je suis humaine, je suis triste alors oui je pleure.
Le militaire se tût ne sachant quoi répondre à cela.
- Pardon c’est juste que…. Je n’imaginais pas que cela vous touchait autant vous aussi.
- Je ne peux pas supporter l’idée de les voir mourir.
- Je sais ce que vous ressentez. Dit-il en s’accoudant près d’elle.
- Vraiment ?
- Oui. Il est un peu une part de moi. Non en réalité il est moi….. C’est comme si je faisais face à un miroir sauf que c’est une vision cauchemardesque que je vois.
- Je ressens la même chose. Et j’arrive pas à me faire à cette idée.
- Moi non plus.
- Ils ont fait ce que….. Elle hésita. Ce que ni vous ni moi n’avons réussit à faire.
- Qu’est-ce que vous voulez dire ?
- Fonder une famille.
- Ah oui bien sûr….
- Vous pensiez à autre chose ?
- Non, non. Mentit-il.
Liz tourna son visage vers l’océan et de nouvelles larmes coulèrent.
- John ! Soupira-t-elle en se relevant brusquement.
- Oui ?
- John….. Vous et moi avons fait un enfant !
- Techniquement parlant…..
- Peu importe, sont ADN c’est le nôtre….
- Liz, nous sommes deux adultes et je crois qu’il faudrait peut être que nous arrêtions de nous mentir.
- C’est à dire ?
- Ce bébé…. J’aurais voulut le faire avec toi.

Elizabeth sentit son cœur faire un bon dans sa poitrine. Avait-il dit ce qu’il venait de dire où elle avait rêvé ?

- Tu penses réellement ce que tu dis ?
- Plus que jamais. Quand je les regarde, je me rends compte de tout ce que j’ai pu rater !
- John….. Puisqu’on en est à se dire la vérité et bien….
Elle soupira et faisant un pas vers lui elle posa ses lèvres sur les siennes. John ne se gêna pas pour répondre à son baiser et glissa même sa main sur la joue de la jeune femme appréciant le moment comme s’il s’agissait du plus intense de sa vie.
- Je t’aime. Souffla-t-il lorsqu’elle recula légèrement.
- Moi aussi je t’aime John Sheppard.
Ils reprirent leur baiser passionné comme si rien d’autre n’existait au monde.

Soudain Elizabeth se recul et baissa les yeux.

- Liz, qu’est-ce qu’il t’arrive ?
- Nous ne devrions pas faire ça. Je ne devrais pas faire ça.
- Pourquoi pas ? Il n’y a rien de mal….
- Pas après la décision que j’ai prise.
- Laquelle ? S’inquiéta John.
- Il n’est pas question que je laisse mourir Liz et son enfant….

John qui comprit où elle voulait en venir afficha un air horrifié et secoua la tête alors qu’elle plongeait son regard de braise dans le sien.

Liz 2 après avoir calmer ses nerfs en marchant entra doucement dans ses quartiers et posa sa veste dans l’entrée. Elle passa une main sur son visage qui après avoir pleurer toutes les larmes de son corps devait être gonflé et rougis. Se débarrassant de ses chaussures elle balaya la chambre du regard et n’aperçut pas John. Soupirant elle se dirigea vers la salle de bain mais la porte de celle-ci s’ouvrit avant qu’elle ne put faire un pas de plus.

John 2 apparut vêtu d’un simple pantalon de jogging en coton beige. Le regard de Liz se porta sur cet homme qu’elle aimait tant et elle baissa les yeux.

- Je ne t’avais pas entendu. Lança-t-elle.
- Moi non plus à vrai dire.
- J’avais besoin de faire un tour. De marcher un peu.
- Je comprends. Moi aussi j’avais besoin de réfléchir. Tu as pleuré…. Constata-t-il.
- Tu dis ça à cause de mon visage bouffis ! Dit-elle en détournant la tête.
John 2 s’approcha d’elle et prit son visage entre ses mains.
- Il est très beau ton visage, il l’a toujours été.
- Menteur.
Il avança ses lèvres et déposa deux baisers sur ses paupières. Lizzie garda les yeux clos n’osant pas le regarder de peur de se mettre à pleurer à nouveau. John descendit ensuite le long de sa joue, embrassa le coin de sa lèvre et s’attarda sur son cou.
- John…. John je suis tellement désolé.
- Tu n’as pas à être désolé, tout ça c’est ma faute.
- Ce n’est pas ta faute.
- Je ne te laisserais plus jamais seule. Je t’en fais la promesse.
- Tant que je suis avec toi je tiendrais le coup.
Elizabeth passa ses bras autour du cou de son époux et sentit la fraîcheur de sa peau nue. Elle cala sa tête sur son épaule et ferma les yeux tandis que doucement il la berçait, bougeant presque imperceptiblement.

Pendant ce temps.

John 1 marchait derrière Elizabeth d’un pas décidé à ne pas la laisser filer ainsi.

- Elizabeth il faut qu’on en parle !
- Pourquoi faire colonel ? Ma décision est prise.
- Ce n’est pas une décision ça, c’est….. Et je t’en prie appelle-moi une bonne fois pour toute John.
La diplomate s’arrêta devant ses quartiers et y entra suivit de John.
- Hey ! Je ne t’ai pas invité à ce que je sache !
- Je sais, mais il faut vraiment qu’on parle !
- Tu es têtu ! J’en avais conscience mais pas à ce point !
La porte se referma et John lui fit face main sur les hanches.
- Elizabeth, tu ne tiens pas réellement à faire ça ?
- Si !
- Tu comptes réellement….. Mourir, pour la laisser vivre ?
- John ! Le elle, c’est moi. Elle attend un enfant et….. Elle fera un très bon chef.
- C’est de la folie ! Lui faire prendre ta place….
- Je sais. Mais c’est le mieux.

John fit quelques pas.

- Quand ?
- Le plus tôt possible. J’irais lui parler demain, la mettre dans la confidence, ainsi que Beckett. Mais tous les autres devront ignorer qu’elle n’est pas vraiment moi.
- Tu te rends compte qu’elle est enceinte ?
- Oui…. Je compte d’ailleurs sur toi pour…. Faire croire que toi et moi….
- Il y a une autre solution.
- Laquelle ?
- Elizabeth n’acceptera pas ce marché si son mari…. N’est pas avec elle.
- John qu’est-ce que tu veux dire par-là ?
- Que je lui laisse aussi ma place !
- Tu n’es pas obligé de faire ça ! S’écria Liz.
- Le plan fonctionnera mieux ainsi. Et de toute façon je ne pourrais pas vivre sans toi….

Liz s’approcha de John et lui fit un léger sourire. Qu’il veuille mourir avec elle était plus qu’elle n’en demanderait jamais. Ils savaient tous deux ce que représentait ce sacrifice mais ils étaient ensembles et le serait pour l’éternité bientôt. La diplomate lui prit la main et se dirigea vers le lit doucement.

- Serre-moi dans tes bras. Lui demanda-t-elle à demi mot.
John s’exécuta et s’allongea doucement sur le lit l’attirant contre lui. Liz se blottit contre sa poitrine et écouta son cœur battre à tout rompre.
- C’est peut être mieux ainsi. Commença John.
- C’est un sacrifice qui en vaut la peine. Un petit être viendra au monde, il sera notre mémoire à toi et à moi.
- C’est un beau cadeau que de lui donner la vie à travers notre mort.
- Merci John.
- De quoi ?
- De m’avoir dit que tu m’aimais. Je ne mourrais pas avec ce doute au moins.
- Idem pour moi.
- Je suis si bien dans tes bras.
- Tu peux y rester pour toujours si tu en as envie.
- J’en ai envie oui….
John 2 et Liz 2 étaient allongés sur leur lit. La tête de John était posé sur le ventre de sa femme et Liz avait posé sa main dans ses cheveux bruns tout ébouriffé. Il avait passé un moment à parler à son enfant puis s’était endormi tout comme Liz. La diplomate s’éveilla d’ailleurs la première sentent un poids sur son ventre elle se releva un peu et constata avec un sourire que la tête de John n’avait pas bougé depuis la veille au soir.

N’osant pas bouger, elle se contenta de caresser doucement ses cheveux bruns. John ne tarda pas à ouvrir les yeux et tourna son visage vers celui de sa femme.

- Bonjour mon ange.
- Bonjour. Répondit Lizzie tout en lui caressant les cheveux.
- Bien dormit ?
- Oui et toi ?
- Merveilleusement bien. Dit-il en s’étirant.
- Tu sais quoi ?
- Quoi ?
- Je meurs de faim ! Lança-t-il en se relevant légèrement sur un coude.
- Hum…. Moi aussi, laisse-moi juste le temps de me réveiller et on ira au mess !
- Qui a dit que j’avais faim de cette nourriture là ? Dit-il avec un regard carnassier.
Liz haussa un sourcil et un sourire se forma sur son visage quand John tel un prédateur rampa jusqu’à elle et lui sauta presque dessus. La diplomate eût une petit cri de protestation et un léger rire s’échappa de ses lèvres quand il lui mordilla le cou.

- John ! Pouffa-t-elle alors qu’il était occupé à savourer chaque parcelle de sa peau.
- Oui Mme Sheppard ?
- Je t’aime !
Il se releva légèrement et s’allongea contre elle posant ses deux coudes et ses deux jambes de chaque côté de son corps.
- C’est vrai ? Demanda-t-il avec un sourire taquin. Alors tu ne m’as pas épousé juste pour le sexe ?
- Bien sûr que si ! Protesta-t-elle.
- Ah ! A un moment tu m’as fais peur !
- Et moi tu m’aimes ?
- Non, c’était juste histoire de coucher avec ma patronne.
- Dis-moi que tu m’aimes où je te rétrograde ! Menaça-t-elle avec un petit sourire.
- Oh alors oui, oui je t’aime à la folie Elizabeth Sheppard !
Il finit sa phrase avec tant de sincérité dans la voix que Liz laissa un frisson parcourir sa colonne vertébrale. Elle aimait tellement cet homme et se sentait tellement en sécurité avec lui qu’elle avait l’impression que toute cette histoire n’était qu’un cauchemar.

Liz passa une main derrière la nuque de John et l’attirant à elle, elle l’embrassa avec toute la passion du monde. Elle adorait quand il l’embrassait, quand leurs souffles se mêlaient et ne faisaient plus qu’un. Alors elle avait l’impression de n’appartenir qu’à lui, à lui et à lui seul. Mais ce baiser à cette minute lui laissa un arrière goût de charbon dans la bouche. S’écartant un peu de lui elle reprit son souffle et sentit une drôle de sensation l’envelopper.

- John ! Souffla-t-elle un peu perdu.
- Lizzie ?

Liz sentit brusquement comme une violente onde parcourir son corps. Ses muscles se contractèrent violemment et elle ne put réprimer un gémissement de douleur. Son corps fut secoué une première fois et elle sentit John poser ses deux bras sur ses épaules essayant de la maintenir sur le lit. Bizarrement la voix de John lui paraissait lointaine d’un coup et elle sentit les ondes déferler dans son corps et le secouer comme si elle n’était qu’une poupée de chiffon. En plus de ça, elle sentit peu à peu son sang bouillonner dans ses veines et la pression augmenta dans son cerveau. Paralysé intérieurement mais secoué à l’extérieur elle luttait en pensant au mal que cela pouvait faire à son enfant.

L’espace d’un instant elle crût sentir un deuxième cœur battre à l’unissons avec le sien et brusquement tout devînt noir.

Quand enfin la lumière émergea de nouveau son premier réflexe fut de poser ses mains sur son ventre. Elle sentit alors presque au même instant une autre main accrochée ses doigts et les serrer. Plusieurs voix résonnèrent dans sa tête et elle ouvrit les yeux doucement. La lumière éblouissante lui exigea quelques minutes pour s’y habitué puis finalement elle distingua deux silhouettes autour d’elle.

- John ? Carson ?
- Elizabeth comment vous sentez-vous ?
- Comment va mon bébé ?
- Il va bien mon amour ne t’en fait pas.
Ces quelques mots eurent pour effet de la soulager d’un poids immense.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Demanda-t-elle Perplexe.
- Tu as eu une crise d’entropie. Expliqua John soulagé.
- Wow. Ca fait un drôle d’effet…..
- Je veux bien vous croire. Mais le principal est que vous alliez assez bien.
- Assez bien ?
- Disons que la crise t’a un peu affaiblie. Expliqua John.
- Oh !
- Vous devez garder le lit pendant quelques jours.
- Très bien.

Bientôt deux personnes firent à leur tour leur entrée. Elizabeth 1 et John 1 franchirent le seuil de la porte main dans la main. Le visage de Carson s’arrondi en voyant ça et John et Liz 2 se regardèrent satisfait.

- Bonjour vous deux ! Lança Liz 1 avec un sourire.
- Tiens, salut les amoureux ! Les taquina John 2.
- Comment ça va ?
- Ca va. Rien de bien méchant.

John et Liz 1 se regardèrent soulagée. La diplomate s’approcha de l’autre Liz dans le lit et posa une main sur son bras.
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MessageSujet: Re: Funny little feeling   Funny little feeling EmptyMer 26 Juil - 20:05

- John et moi devons vous parler.
Le militaire partit dans le couloir et grâce à un code d’accès coupa l’enregistrement de la vidéo de surveillance. Il ferma les portes à clefs autour d’eux et tira ensuite le rideau autour du lit.
- Qu’est-ce que vous faites ? S’étonna Carson un peu inquiet.
- La conversation qui va suivre devras rester entièrement confidentielle quoi qu’il arrive. Commença John 1.
- Qu’est-ce que ça veut dire ?
- Liz et moi avons une solution à vous proposer pour que vous puissiez vivre tous les deux…..
- Laquelle ?
- Vous devez nous écouter patiemment sans nous interrompre. Cela va vous paraître fou mais John et moi avons longuement pesé le pour et le contre et nous sommes décidé à la faire coûte que coûte.
- Vous commencez à me faire peur ! Lança John 2 en prenant la main de sa femme.
- Nous avons décidé de vous laisser notre place. Expliqua John 1.
- Quoi ? S’écria Carson.
- Vous êtes sérieux là ? Mais pour ça il faudrait que vous….
- Mourriez. Termina Liz 2.
- Nous ne vous laisserons pas faire ça !
- Ne soit pas idiot ! Lança John à son double. Tu vas être papa, on ne peut pas vous priver de ça.
- Mais….
- Voilà notre plan. John et moi allons nous afficher comme un couple toute la journée. A l’allure ou circule les nouvelles ici, dans quelques heures tout le monde sera au courant. Ce soir John et moi nous, nous ferons passer pour vous deux et nous emprunterons un jumper. Tout le monde conclura que nous sommes partit pour échapper à tout ça et que nous avons finit par nous tuer. Une fois les seuls dans cette réalité vous n’aurez plus aucun problème et vous prendrez notre place.
- Docteur Beckett nous comptons sur vous pour déclarer la grossesse d’Elizabeth comme plus récente qu’elle n’y paraît. Et surtout il ne faudra jamais en parler à personne.
- Pourquoi vous faites ça ? Demanda Liz 2 ému aux larmes.
- Parce que s’il avait s’agit de notre enfant nous aurions aimé le voir grandir…. Il a le droit à sa chance.
- Vous ne pouvez pas faire ça….. Enfin. Bégaya Carson sous le choc.
- J’ai l’impression que rien ne pourra les faire changer d’avis !!
- Non rien. Acquiesça John.
- Merci, je ne sais pas quoi vous dire….. Vous nous faites un merveilleux cadeau mais c’est tellement injuste pour vous !
- Non Liz, c’est tout naturel. Et puis nous sommes la même personne, alors ne t’inquiète pas pour ça. J’ai laissé dans mon bureau un dossier complet avec tout ce dont tu as besoin de savoir sur les missions en cours. Tu n’auras qu’à reprendre le flambeau.
- Idem pour moi.
- Vous êtes devenu fous ! S’écria Carson.
- Pas du tout. Et nous comptons sur vous pour les aider dans cette tâche. Demanda Elizabeth 1 au médecin.
- Vous ne pouvez pas me demander une chose pareil.
- Je vous en prie. Il faut juste que vous nous couvriez. Faites le par amitié, Carson….

Le médecin fit quelques pas sous le choc. Il n’aimait pas du tout ce plan. Mais c’était leur décision et il savait que cela sauverait trois vies…. A regret mais par amitié il concéda finalement à les aider.

- Très bien, vous pouvez compter sur moi.

Liz s’approcha du médecin et le prit dans ses bras soulagés.

- Merci Carson. Merci pour tout.
- Ne me remerciez pas, je ne le fais pas de gaieté de cœur.


La journée passa très rapidement et la rumeur confirmée comme quoi John et Elizabeth étaient ensemble passa très rapidement dans toute la cité. Bientôt tout le monde était au courant et une foule inhabituelle traînait du côté du bureau d’Elizabeth. La jeune femme qui achevait d’écrire ses dernières recommandations à son double aperçut la foule dans la salle de commande et se décida à mettre fin à ce stupide rassemblement de voyeurisme.

Au moment où elle sortit John 1 entra et se dirigeant vers elle il la happa en se démenant parmi la foule de curieux. Une fois qu’il eût posé ses mains sur elle il se tourna vers les groupements inhabituels.

- Je trouve qu’il y a bien du monde ici !
Tous désignèrent plus ou moins avec conviction une activité quelconque et des faux sourires fusèrent.
- Je vois….. Vous êtes venu au spectacle et bien vous allez en avoir pour votre argent !
- John…. Commença Liz.
Posant une main sur sa taille l’autre derrière sa nuque le militaire la fit basculer dans ses bras et l’embrassa fougueusement. Les bouches s’ouvrirent en des o de surprises et les commérages reprirent bon train. John releva bientôt Liz et se tourna ensuite vers les personnes encore là.
- Satisfait ? Bien…. Merci et retournez donc travailler !

Elizabeth regarda John surprise et lui prenant la main elle le tira dans son bureau prenant soin de fermer la porte.

- Tu es devenu fou ? Demanda-t-elle amusé.
- Je commence à le croire oui.
Liz fit quelques pas et s’assit sur le rebord de son bureau avec un soupir.
- Au faites. Carson m’a donné…. Disons ce qu’il fallait pour ce soir au cas où.
- Ah bien tant mieux.
- Oui. Bon j’ai encore deux trois petites choses à régler encore. On se rejoint tout à l’heure ?
- Bien sûr.

Elle se détourna mais John posa une main sur son bras et lui intima de lui faire face. Il prit doucement son visage entre ses mains et l’embrassa tendrement. Voilà ce que John appelait un véritable au revoir. Le militaire un peu inquiet se demanda si la jeune femme approuvait ce baiser mais bientôt il sentit qu’elle posait ses mains sur sa taille pour le rapprocher un peu plus d’elle et il fut soulagé.

- A tout à l’heure mon ange. Souffla-t-il en déposant un baiser sur son nez.
- Oui. Répondit-elle avec un air confiant.
- Bien.

John sortit et Liz se laissa tomber dans son siège avec un soupir. Elle n’avait pas peur et n’était pas inquiète….Mais ça justement ça l’inquiétait trop ! Elle aurait dû être morte de trouille mais savoir John près d’elle la rassurait comme jamais.

Liz passa une dernière fois dans ses quartiers et passa une tenue civile. Quitte à mourir autant être belle une dernière fois pensa-t-elle. Très méthodiquement elle commença par prendre une bonne douche puis se coiffa, se maquilla très légèrement et enfila une jupe noire avec un petit haut très léger de couleur clair. Laissant tout impeccable sur son passage, elle sortit bientôt de sa chambre et se rendit jusqu’au hangar à jumper.

John avait fait les choses bien car celui-ci était vide. Seul un jumper juste au dessus de l’ouverture était ouvert et n’attendait apparemment plus qu’elle. Faisant quelques pas elle vit Carson sortir de l’engin l’air visiblement très contrarié et torturé.

- Je peux faire ou dire quelque chose pour vous en dissuader ? Demanda l’Ecossais.
- Non. Mais prenez soin de nos doubles.
Le médecin soupira.
- Je le ferais. Quand à vous….. Je vous admire, je ne sais pas si j’en ferais autant.
- Bien sûr que si Carson, vous êtes quelqu’un de bien.
- Bonne chance.
John lui donna une tape sur l’épaule et le médecin s’éloigna à grand pas. Une fois le jumper partit il était censé donner l’alerte. Mais John bloquerait l’entrée du hangar avec son code personnel et le temps qu’il les rattrape ils seraient loin.

Elizabeth respira un bon coup avant de rejoindre le jumper. John était accoudé contre celui-ci et la diplomate ne put s’empêcher de le dévorer des yeux. Il portait un jean avec une chemise bleu, il était vraiment très élégant. Et puis comme elle, il avait adopté la tenue civile. Quand enfin son regard se posa sur elle, il ne bougea pas la laissant venir à lui ce qu’elle fit.

- Tu es magnifique. Sourit-il.
Elizabeth ne répondit pas et vint se serrer dans ses bras. Il sentait bon et elle se sentit tout de suite mieux enivrée par son parfum si masculin et si rassurant.
- Toi aussi tu es très beau. Murmura-t-elle.
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MessageSujet: Re: Funny little feeling   Funny little feeling EmptyMer 26 Juil - 20:06

Ils se sourirent et John l’entraîna dans le jumper où ils prirent place chacun sur un siège. Le militaire hésita un moment avant de faire décoller l’engin regardant sa compagne qui affichait un air un peu hésitant.

- Ca va ?
Liz eût un moment avant de répondre.
- Oui.
- Il est toujours tant si tu ne veux plus….
- Non. Non allons-y.
- Très bien.
- Et toi ça va ?
- Ca va. Alors on y va ?
- Oui. Acquiesça Elizabeth en se fondant dans son fauteuil.

John mis les moteurs en routes et le jumper s’éleva dans les airs. Il entra alors son code de sécurité et toutes les portes se fermèrent. L’engin s’envola au-dessus de la cité et ils restèrent un petit moment à la contempler avant d’atteindre l’espace dans le silence le plus total.

- J’espère que tout ira bien pour eux.
- Il n’y a pas de raison. Sourit John. Bon….. Il y a un endroit où tu veux aller ?
- Et toi ?
- Là où ça te fera plaisir.
- P3Z-549.
- Qu’est-ce qu’il y a sur P3Z-549 ?
- Un magnifique couché de soleils.
- Alors c’est partit. On va atteindre une planète équipée d’une porte dans quelques minutes. Après on sera loin.
- Bien.

Sur la cité.

L’alarme venait de se déclencher sur la cité et toutes les équipes étaient en alerte. Elizabeth 2 booster par des vitamines du Dr Beckett entra dans son rôle tout comme John 2. Lorne vint faire son rapport tout comme Carson et Mckay.

- Ils se sont enfuis ! S’écria Carson.
Elizabeth regarda le médecin surpris. Elle n’aurait jamais crut qu’il était si bon comédien.
- Qui ? Demanda-t-elle avec un bel air mensonger.
- Vos doubles ! Elizabeth à quitter l’infirmerie sans mon accord et ils ont tous deux disparus !
- Je confirme madame, le colonel Sheppard…. Il regarda son double. L’autre colonel Sheppard à entrer son code d’identification pour bloquer l’accès au hangar à jumper. Expliqua Lorne.
- Ils faut les retrouver. Lança Mckay !
- Pourquoi ? Demanda John. Ils veulent mourir ensemble et loin d’ici ils en ont le droit.
- Oui mais….
- Je suis d’accord avec le colonel Sheppard. Laissons les en paix à présent. Trancha Liz.
- C’est ridicule ! Toute cette histoire est….. Mckay énervé tourna les talons et se sauva aussi vite qu’il était venu.
- Nous abandonnons les recherches ? Demanda Lorne.
- Oui major. Annonça John.
- Bien monsieur.

L’alerte fut annulée et le calme revint dans la cité. John regarda Lizzie et lut sur son visage sa tristesse. Glissant sa main dans la sienne il l’entraîna en direction de son bureau.

Rodney marchait d’un pas rapide dans les couloirs. Furieux il grommelait et criait après les personnes osant se mettre sur son chemin. Le scientifique était furieux contre lui-même et contre son incompétence. Il se sentait responsable. D’habitude il trouvait toujours une solution mais là…. La machine n’était pas achevée que pouvait-il y faire ?

Perdu dans ses pensées il s’arrêta se rendant compte que ses pas l’avaient conduit dans la fameuse salle où se trouvait le pilier. Il y entra et mit en route le courant avant de se figer face à la machine bras posé sur sa taille.

- Pourquoi vous ne l’avez pas fini ? Demanda-t-il tout haut.
Comme pour répondre à sa question un des ordinateurs branchés à l’engin émit un petit bip ! Intrigué le scientifique s’approcha du dit ordinateur et se pencha dessus sans grande conviction. Il fixa l’écran et ses yeux s’ouvrirent brusquement.
- Oh mon dieu…..
Il pianota sur son clavier et une voix s’éleva dans le haut-parleur….. La sienne.
- Allô ? Atlantis version 2 vous me recevez ?
- Qui êtes vous ? Demanda Rodney 1.
- Docteur Rodney Mckay !
- Je suis le docteur Rodney Mckay !
- Ah ! Génial mon double….
- C’est toi mon double !
- Non je n’en suis pas si sûr figure-toi !
- Et pourquoi donc monsieur je sais tout ? S’énerva Rodney 1.
- Bon la ferme ! J’espère que je me suis pas planté dans mes calculs….
- Voilà qui ne m’arriveraient jamais !
- Je suis aussi agaçant dans toutes les réalités ?
- Ca se pourrait ! Sourit Mckay 1.
- Est-ce que tu n’auras pas des fois une paire de John et Elizabeth en trop ?
- Si !
- Merci seigneur ! Bon je vais programmer la machine pour que le transfert se face !
- Minute t’a réussit à la réparer ?
- Elle marche très bien de mon côté !
- Damned ! Pourquoi elle foire chez nous alors ?
- Elle foire ?
- Elle n’est pas finie !
- Comme c’est bête, mais bref ça ne change rien ! Bon alors tu me renvoies mes patrons ?
- Et bien…. Ca vas poser un petit problème !
- Pourquoi ?

Plus loin dans la galaxie.

Le jumper flottait maintenant au-dessus de la planète P3Z- 549. Devant eux un magnifique couché de deux soleils s’entrecroisant illuminait le ciel de jolies couleurs pastel.

- C’est tellement beau. Lança Elizabeth la voix calme et posé.
- Magnifique. Lança John en la dévorant des yeux.
Liz Tourna la tête et vit qu’il ne parlait pas vraiment du couché de soleils. Un doux sourire éclaira son visage et se levant elle vint prendre place sur les genoux de John posant sa tête contre son épaule.
- On est si bien. Soupira-t-elle.
- Oui. C’est si calme et nous sommes seuls…. Juste toi et moi.
- John ?
- Quoi ?
- Il y a une dernière chose que j’aimerais faire avant de…..
- Laisse-moi deviner !
Il se leva et Elizabeth en fit de même. Le militaire se dirigea vers l’arrière de l’appareil et d’un sac isotherme sortit une bouteille de champagne ainsi que deux coupes.
- John, où tu l’as trouvé?
- Je l’avais mise de côté pour une occasion spéciale !
- Et c’est une occasion spéciale ?
- Très spéciale !
Liz prit les coupes tandis que John débouchait la bouteille. Le bouchon ne lui résista pas longtemps et il versa le liquide pétillant dans les deux verres. Posant ensuite la bouteille il prit une coupe et leva son verre.
- A nous.
- A cette merveilleuse et dernière nuit….
Ils burent un peu du champagne et Liz regarda John avec insistance.
- Contente d’avoir fait la dernière chose dot tu avais envie ?
- En réalité, je ne parlais pas de boire du champagne tout à l’heure….
Le militaire fronça les sourcils.
- Quoi alors ?

Liz posa sa coupe et s’avançant vers John elle se colla à lui avant de l’embrasser avec passion. Elle se détacha ensuite un peu de lui et le regarda avec un léger sourire.

- Le message est passé Colonel ?
- Cinq sur cinq ! Répondit l’intéressé en vidant d’un trait son verre et en lui sautant dessus par la suite.

Quelques minutes plus tard sur la cité.

- Un moyen de les ramener ? S’écria Liz 2 en regardant Rodney.
- Oui oui ! S’écria Rodney. De leur côté la machine fonctionne très bien et a enregistré leur destination. Heureusement que moi…. Mon autre moi a réussit à la faire fonctionner ! Expliqua Rodney 1.
Carson commença à fulminer contre lui-même, il aurait du les arrêté, il espérait que ce n’était pas trop tard ! Il fallait les prévenir mais comment ?
- Il faut qu’on retrouve l’autre John et l’autre Liz ! S’écria John 2.
- Comment ? A cette distance, parce que je suppose qu’ils sont loin on n’arrivera jamais à les joindre. S’écria Rodney.
- Chérie ! Si tu devais mourir où est-ce que tu irais ? Demanda John à sa femme.
- Pourquoi moi ? C’est peut être un endroit que tu aimes toi !
- Non ! Je t’aurais emmené la où ça t’aurais fait plaisir.
- Chérie ? S’étonna Rodney.
- Réfléchissez Elizabeth ! La pressa Carson.
- Heu….. P3Z-549 !
- Quoi ? Il y a quoi là-bas ?
- Un magnifique couché de soleils !
- Ok. Sheppard allez les chercher en jumper et ramenez-les ! Ordonna Mckay.
- Je viens avec vous, au cas où…. Expliqua Carson.
- Très bien on est partit.

Dans le Jumper Liz et John était en pleins câlin amoureux. Ils avaient déposé à l’arrière du jumper une couverture sur le sol et savouraient l’un l’autre le dernier moment de plaisir de leurs vies.

- Jumper 3 ? Jumper 3 ici le Dr Beckett vous nous recevez ?
- John…. Tu as entendu ? Souffla Liz.
- Rien à faire. Dit-il en ignorant le message trop occupé à savourer cet instant.
- Jumper 3 je vous en prie répondez ! On a trouvé une solution, on a réparé la machine !
John s’immobilisa avec un long soupir de frustration.
- Tu crois que c’est vrai ?
- J’en sais rien. Répondit John en se dirigeant vers la radio.
- Jumper 1 ici jumper 3, nous vous recevons !
- Merci seigneur on avait peur d’arriver trop tard !
- Nous allons bien. C’est quoi cette histoire ?
- La machine dans l’autre dimension est utilisable. Notre Rodney Mckay à réussit à joindre votre Mckay et nous sommes prêts à rentrer dans notre dimension.
- C’est formidable ! S’écria Liz avec un grand sourire.
- Voilà une excellente nouvelle vieux. Sourit John à son tour.
- Je sais, maintenant remet ton pantalon et rentrons à la maison tombeur !
- Quoi comment tu sais que ?
- Je t’en prie, il y avait deux raisons pour que vous ne répondiez pas, la première vous étiez mort ! La deuxième vous étiez trop occupé à autre chose ! Et comme vous avez fini par répondre…. Sourit John 2.
- Ok…. Bien reçu jumper 1 on vous suit. Terminé.

Deux heures plus tard.

Tout le monde était réuni dans la grande salle où se trouvait le pilier et la communication avait été rétablie avec Rodney 2. Les deux Liz et John avaient pris leur place respective et personne n’avait rien vu de ce qu’il c’était passé. Ou plutôt avait faillit se passer.

- Rodney quelle est la situation avec les wraith ? Demanda John 2.
- Partit ! Les Asguards sont gentiment venues nous en débarrasser.
- Ils ont fait ça ?
- Disons qu’ils ne tenaient pas à devoir reconstruire un autre dedaelus.
- Alors la cité en est débarrassée ?
- Complètement, on a fait le ménage pendant vos petites vacances !
- Pff vacances ? Il a dit Vacances ?
- Oui mon chéri je crois que c’est ça qu’il a dit ! Sourit Liz 2.
- Bien on attend plus que vous ! Soupira Rodney 2.
- Nous arrivons Rodney.

Liz se tourna vers son double et la prit dans ses bras soulagés d’être toutes les deux en vies.

- Bonne chance. Souffla Liz.
- Merci. Toi aussi, bon futur mariage !
- Ce n’est pas encore fait….
- S’il n’arrive pas à se décider, n’hésite pas à utiliser les grands moyens.
- Je m’en souviendrais.
Elles se sourirent et se tournèrent vers John 1 et 2.

- Bon vieux, je crois que c’est le moment de se quitter.
- Oui. Tu m’en veux pas si je ne verse pas une petite larme ? Sourit John 1.
- Au contraire !
- C’est là normalement que je te dis surtout de bien rendre soin de Liz et du petit ?
- Oui et c’est là où je te réponds que c’est inutile car tu sais très bien que je le ferais !
- Ouais….

Liz 2 se dirigea ensuite vers Beckett et Rodney qu’elle prit dans ses bras ainsi que Teyla et Ronon, John lui se contentant de serrer les mains sauf évidemment aux deux femmes Liz et Teyla qu’il embrassa chaleureusement.

- Bien je crois que nous sommes prêts.
- Encore merci…

Liz et John 2 se prirent par la main et après un dernier sourire ils touchèrent la colonne et disparurent dans leur réalité. Une fois la vérification de leur arrivé confirmer le pilier s’éteignit.

- Et voilà, ils sont partit….. Et tout le monde va bien. Soupira Mckay.
- Rodney faites-moi plaisir et condamnez cette pièce après notre départ. Demanda Liz.
- Avec plaisir !
John se tourna vers Liz et lui fit un sourire.

- Vous savez quoi ? Moi je suis crevé pas vous ?
- Moi je mangerais bien un morceau !
- Moi aussi je suis fatigué ! Sourit Liz en regardant John.
Mckay et Beckett se regardèrent en haussant un sourcil. Ils eurent rapidement compris où voulaient en venir ces deux là.
- Moi aussi j’ai faim Rodney, allons au mess !
- Oui allons-y ! Bonne nuit vous deux….

Les deux Docteur sortirent et John et Liz ne tardèrent pas à en faire de même.

- Dis donc elle t’a dit quoi Liz avant de partir ?
- Juste un petit conseil entre nous.
- Du genre ?
- Oh ! Crois-moi tu ne veux pas savoir….
- Chérie tu me fais peur…..
- J’espère bien. N’oublie pas que c’est moi qui commande !
- On ne pourrait pas oublier ce petit détail, juste pour ce soir ?
- J’en sais rien….. Convint-moi !
- A vos ordres madame !

Ils éclatèrent de rire et se dirigèrent vers leur quartier…..



FIN
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